Gestion multisites entreprise en Afrique
Au Cameroun, comme dans de nombreux pays africains, ouvrir une nouvelle agence est encore trop souvent présenté comme une preuve de succès. On coupe des rubans, on prend des photos, on fait des discours. Pourtant, sans une véritable gestion multisite entreprise en Afrique, cette expansion devient rapidement un mirage plus qu’un modèle durable. Mais une fois les projecteurs éteints, la réalité est bien moins glorieuse.
Le mythe de l’expansion
Créer des sites dans plusieurs villes, parfois même plusieurs pays, sans disposer d’une stratégie de gestion multisite cohérente, c’est comme construire une maison sans fondations. L’apparence peut impressionner un temps, mais tôt ou tard, tout s’effondre faute de structure solide. Une croissance durable nécessite bien plus qu’une simple expansion géographique : elle exige une organisation pensée, connectée et pilotée en temps réel.
Et pourtant, le phénomène est courant :
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Des directions générales cloîtrées à Yaoundé ou Abidjan
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Antennes à Douala, Bafoussam, Bamako ou Dakar qui se débrouillent « comme elles peuvent »
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Collaborateurs mal encadrés, non synchronisés, livrés à eux-mêmes
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Données dispersées, des clients frustrés, des performances non mesurées
Résultat : du bruit, du désordre… et peu d’impact.
Le multisite mal géré n’est pas une croissance. C’est une fuite en avant.
Trop d’entreprises africaines confondent expansion géographique et croissance stratégique.
Gérer plusieurs sites, ce n’est pas dupliquer des bureaux.
C’est structurer une gouvernance unifiée, avec des relais locaux autonomes mais connectés.
La vraie question n’est pas : “Combien de sites avez-vous ?”
Mais plutôt : “Pouvez-vous dire ce qui s’y passe, en temps réel, avec précision ?”
🛠️ Ce que nous voyons sur le terrain (et qui doit changer)
Chez ISNOV Sarl, nous accompagnons des entreprises de secteurs variés, confrontées à ces réalités :
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Une mauvaise circulation de l’information entre les sites
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Un pilotage à l’aveugle depuis le siège
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Des équipes locales démotivées, peu responsabilisées
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Des décisions centralisées, souvent déconnectées du terrain
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Aucune vision consolidée de la performance client ou commerciale






